Santi Cazorla, le petit magicien ambidextre
A bientôt 30 ans, le meneur de jeu d'Arsenal n'a pas la même aura que certains de ses compatriotes espagnols. Pourtant, cet ambidextre d'1m68 mériterait d'avoir bien plus de considération. Et c'est un de ses illustres anciens partenaires au sein de la Roja qui le dit. Présentation
- Publié le 22-10-2014 à 16h28
- Mis à jour le 22-10-2014 à 17h05
A bientôt 30 ans, le meneur de jeu d'Arsenal n'a pas la même aura que certains de ses compatriotes espagnols. Pourtant, cet ambidextre d'1m68 mériterait d'avoir bien plus de considération. Et c'est un de ses illustres anciens partenaires au sein de la Roja qui le dit.
Le 13 décembre prochain, Santi Cazorla soufflera 30 bougies sur son gâteau d’anniversaire. La carrière de l’Asturien n’est certes pas encore à son crépuscule, mais elle n’est en tout cas plus à son aube. L’occasion de faire un premier bilan alors qu’il se trouve théoriquement dans ses meilleures années. Et la première impression qui nous vient est que Santiago n'a sans doute pas eu une carrière aussi riche que celle qu’il aurait mérité d’avoir. Malgré d’évidentes qualités qui lui ont permis de se faire une place dans le coeur des supporters d’Arsenal, le lutin de Lugo de Llanera n’a jamais eu la même aura auprès des socios espagnols plus sous le charme d’Andrès Iniesta, de Cesc Fabregas, voire de David Silva.
Peut-être que, parce qu’à l’exception de ce dernier, Santi Cazorla n’a jamais porté l’une des deux liquettes les plus chéries du football ibère. Villareal ou Malaga, ça brille nettement moins sur un CV. Mais s’il ne jouit pas d’une grande popularité, Santiago a droit aux louanges de ses illustres collègues, notamment celles d'un certain Xavi.
Le maître à jouer du Barça déclarait au sujet de son cadet "qu’il n’était pas reconnu à sa juste valeur”. Dans une interview accordée à Canal + Espagne où il s'était montré dithyrambique au sujet d'Andrea Pirlo et de son compère blaugrana Andrès Iniesta, Xavi confiait qu’il se rendait parfois incognito aux matches londoniens d’Arsenal pour voir évoluer le petit prodige asturien. Une confidence qui vaut sans doute plus que toutes les standings ovations possibles, surout quand elle sort de la bouche de l’un des meilleurs joueurs espagnols de l'histoire.
Car le manque de reconnaissance populaire de Santi Cazorla s’explique aussi par la concurrence féroce au sein d’une Seleccion qui a vu éclore un nombre impressionnant de talents hors-normes dans l’entrejeu ces dernières années. Et finalement, parvenir à faire régulièrement partie du cercle des heureux élus, quitte à ne pas être souvent présent sur la pelouse au coup d'envoi est déjà une sacrée récompense en soi. Tout le monde dans ce pays ne peut pas en dire autant. Malgré des qualités qui feraient le bonheur de tant d’autres sélections, les Borja Valero ou Mikel Arteta n’ont jamais eu le droit d'enfiler le maillot rouge d'une équipe qui a dominé la planète du ballon rond pendant six ans.
L’enfant des Asturies
C’est à l’hôpital de Lugo de Llanera, petit village de moins de 5000 âmes perdu dans les Asturies entre Oviedo et Gijon, que le petit Santiago Cazorla Gonzalez de son nom complet, a poussé ses premiers cris. Dans cette région du nord-ouest de l’Espagne, la canicule est loin de se sentir chez elle. Humide et verdoyante, la Principauté des Asturies est balayée par le vent venu de l’océan Atlantique voisin. Et pour ceux qui rêvent de ballon rond plutôt que de bateaux de pêche, le Real Oviedo semble le bon port.
Institution à part entière de “la très noble, très loyale, méritante, invaincue, héroïque et bonne ville d’Oviedo” -comme le clame la devise ovatense-, le Real local s’est forgé une solide réputation grâce à sa Cantera, nom espagnol pour désigner l’académie des jeunes. Juan Mata, avant de transiter par la Castilla et Michu, qui a porté le maillot de l'équipe fanion, y sont passés avant de trouver leur bonheur un peu plus tard sur les prés de Premier League.
Malgré son adresse des deux pieds, le petit Santiago est jugé trop chétif pour espérer un jour évoluer au sein de l’équipe première. Après neuf années passées dans les catégories d’âge des Carbayones, il est prêté une saison à l’Astur Club de Fùtbol, une formation évoluant à l'échelon amateur. “Quand on m'a envoyé là-bas mon père m'a dit que je ne deviendrai pas professionnel. Il ne voulait pas me donner de faux espoirs”, raconte le milieu de terrain à So Foot.
Croulant sous les dettes, le Real Oviedo décide en 2003 de vendre son blé en herbe et on ne peut pas dire que les recruteurs se bousculent au portillon pour mettre le grappin sur le petit Cazorla. C’est finalement Villareal qui s’attachera ses services, mais sans émoustiller plus que cela ce lutin pas très calé en géographie. “A l'époque je ne savais même pas situer la ville sur une carte", explique Santi Cazorla. Le club, portant l'étrange surnom de "Sous-marin jaune" comme dans une chanson éponyme des Beatles , navigue que depuis quelques saisons dans les eaux houleuses de la Liga. Ce qui ne l'empêche pas d'être ambitieux à l'image de son président Fernando Roig a qui convaincu la famille Cazorla de déménager dans la province de Castellón en promettant au père un emploi dans son entreprise de céramique.
Huelva a Santi le bon coup
Pour s'inscrire dans la durée et espérer des titres, Villareal a délié les cordons de la bourse lors de cet été 2003 caniculaire sur le continent. Outre Cazorla, considéré comme une promesse pour l'avenir, Fabricio Coloccini, Pepe Reina, Sonny Anderson et surtout Juan Roman Riquelme déposent leurs valises au Madrigal. Pendant un an, Santiago répète ses gammes avec l'équipe B, obtenant son unique minute de jeu en Liga le 30 novembre contre La Corogne. Ce n'est que lors de l'exercice suivant que le lutin des Asturies commencera à faire son trou. Il dispute quasiment une trentaine de matches de championnat et 11 de Coupe d’Europe, avec six buts à la clé. De quoi l'ériger en pion essentiel de ce Submarino amarillo qui va soutenir la comparaison avec le Real Madrid et le Barça et surtout faire la nique au grand frère et voisin du FC Valence.
Mais la saison qui suit n'est pas du même niveau. Ses apparitions se font plus rares et Villareal décide de le revendre au Recreativo Huelva pour la modique somme de 390 000 euros. Pas totalement fous, les dirigeants prévoient une clause de rachat d'1,2 million. Une ligne du contrat qui aura son importance pour la suite.
A l'Estadio Nuevo Colombini, Cazorla va littéralement se révéler aux yeux du grand public, perforant les défenses et distillant les caviars au goleador local, le Français Florent Sinama-Pongolle. Porté par ce duo d'exception, El Decano réalise ce qui reste le meilleur exercice de son histoire parmi l'élite espagnole. Santi Cazorla prend part à 34 rencontres, marque à cinq 5 reprises et est sacré meilleur joueur espagnol de l'année par le défunt journal Don Balon. De quoi réveiller certaines consciences du côté d'El Madrigal, notamment celle de Manuel Pellegrini, qui commence à s'impatienter des caprices de son meneur de jeu Juan Roman Riquelme.
Périscope du sous-marin jaune
Le technicien chilien insiste auprès de sa direction pour rapatrier l'enfant prodige. Ce retour sera cette fois couronné de réussite, Cazorla prenant une nouvelle dimension. Pellegrini sait que son joueur est certainement plus complet que Riquelme et peut se voir confier d'autres missions, même si c'est d'abord sur le flanc droit qu'il fera merveille grâce à son explosivité et sa faculté à percer dans l'axe pour dynamiter les défenses. L'Asturien possède aussi la qualité rare d'être ambidextre, ce qui lui permet d'être aligné comme dépositaire du jeu.
Grâce à sa vista et sa "versatilité", Santi le magnifique dicte le jeu de l’équipe de Pellegrini, amenant très rapidement les ballons qu’il récupère dans le milieu du jeu. Une saison rondement menée lui permet d'être repris parmi les 23 espagnols convoqués par Luis Aragones pour un petit voyage en Suisse et en Autriche. Dans les Alpes, la Roja détache enfin son étiquette de loser pour régner sur l'Europe. Santiago remplit à la perfection son rôle de joker en bénéficiant de 20 à 30 minutes de jeu par match, le plus souvent comme substitut d'Andrès Iniesta.
Les prestations du playmaker de Villareal ne laissent pas indifférente la Casa Blanca madrilène désireuse de se redonner une identité plus espagnole. Un pré-accord est même trouvé entre les deux parties pour le plus grand bonheur de Santi qui dégaine son mobile pour annoncer sa venue ainsi que celle de David Villa à Iker Casillas. Pas de bol, les médias locaux sont sur le coup et l'affaire capote.
Après ce transfert avorté, Cazorla n'est pas épargné par la guigne comme si c'était le prix à payer pour avoir rêvé trop fort du maillot Merengue. Genou, ligaments, l'empêchent d'être à son meilleur niveau dans les mois qui suivront. C'est ensuite le dos lui joue des tours lors de l'hiver 2009-10. Enquiquiné par une hernie discale, il se fait opérer et se retrouve pendant huit semaines sur le flanc. Ses efforts pour revenir dans le parcours sont récompensés par une présélection pour le Mondial sud-africain. Mais ce n'est pas suffisant pour faire partie des 23 élus de Del Bosque.
Mais tout le monde en est convaincu. Il sera de retour dans l'équipe dès qu'il sera à 100%. Parce que, selon son coéquipier hispano-brésilien Marcos Senna "en Espagne, il y a eu Zidane et aujourd'hui, il y a Xavi. Mais avec Iniesta, Santi c'est le futur de la Liga. Et par chance, il est chez nous, à Villareal !". Enfin plus pour très longtemps.
Retrouvailles andalouses avec Pellegrini
La saison 2010-2011 vient de se terminer et le trésorier du Madrigal fait grise mine. Le Sous-Marin jaune coule sous le poids de ses dettes et doit absolument de séparer de l'un de ses gros salaires. Et comme en 2006, c'est Santi Cazorla qui est prié de plier bagage, au grand dam du public. Les dirigeants du club ont finalement fait le choix de conserver leur précieux, mais fragile, buteur italien Guiseppe Rossi. Une décision qui ne s'avère pas la bonne puisque ce dernier passera plus de temps à l'infirmerie que sur les terrains ne pouvant ainsi freiner l'inexorable plongée de son submersible jaune dans les eaux troubles de la Segunda Division.
Cazorla a pour sa part échapper au naufrage, retrouvant du côté de Malaga, qui a payé 22 millions pour sa venue, son ancien entraineur Manuel Pellegrini. Nouveau riche de la Liga, le club andalou espère rivaliser à moyen terme avec les deux ténors espagnols et termine quatrième se qualifiant ainsi pour la lucrative Champion's League. Régulier et épanoui, la nouvelle recrue se régale dans son rôle de playmaker, distribuant les caviars à ses attaquants sans oublier d'elle même faire trembler les filets à 9 reprises. Ses pieds sont impliqués dans près d'un quart des buts de ses couleurs et son coup franc inscrit sur la pelouse du Bernabeu a marqué les esprits. Notamment celui de Vicente Del Bosque.
L'éternel joker de la Roja
Obélix, conscient d'avoir sous sa main un joueur épanoui comme jamais, décide de l'emmener dans ses valises pour l'Euro et compte bien en faire l'un des moteurs de la Roja. Pendant les éliminatoires, Cazorla s'est fait une place dans un entrejeu espagnol où la concurrence est féroce avec de nombreux noms prestigieux. Mais le sélectionneur espagnol va revoir ses plans sur les pelouses polonaises et ukrainiennes, en confiant les clés du camion aux vieux briscards que sont Xavi et Xabi Alonso. Sur les flancs, Iniesta et Silva bénéficient de la confiance du sélectionneur qui compte plus sur Jésus Navas pour apporter de la vivacité en cours de match. Résultat, le premier tour du milieu de Malaga se résume à 10 minutes grappillées contre l'Irlande. Maigre.
Loin d'être étincelante, l'Espagne manque d'idées, de vitesse et de verticalité en s'enfermant dans ce tik-taka qui a permis au Barça de dominer la scène continentale des clubs. Ce brin de folie, cette profondeur dans le jeu, Cazorla pourrait l'apporter, mais le lutin ne jouera que six minutes jusqu'à la fin d'un tournoi finalement gagné au terme d'une finale rondement menée contre une Italie sur les rotules. Pas de quoi cependant saper le moral du natif de Lugo de Llanera, bien trop gentil, que pour commencer à jouer les divas. "Quand je joue pour l'Espagne, je donne tout. C'est un énorme privilège de défendre ce maillot", déclare-t-il le plus modestement du monde.
" Merci, coach, merci d’avoir fait signer ce mec ! "
L'été 2012 est mouvementé sur le marché des transferts. Les millions coulent à flots et les clubs font des folies pour se renforcer. L'Angleterre n'est pas en reste puisque Chelsea s'est offert les services de notre Eden Hazard national pour environ 40 millions d'euros. Pour la moitié de ce prix, Arsenal fait venir Santi Cazorla de l'autre côté de la Manche. Abdullah Al-Thani, déjà lassé de son nouveau joujou, qui ne s'avère pas aussi rentable qu'espéré va vendre les joueurs auxquels il ne souhaite plus verser une pension mensuelle trop importante. Santi Cazorla fait partie de la liste, mais son prix de vente de 20 millions, soit deux de moins que pour sa venue, fait grincer les dents de Manuel Pellegrini. "Pfff… Pour ce prix, c’est gratuit", grogne celui qui deviendra son rival douze mois plus tard en s'asseyant sur le banc de Manchester City.
Du côté de Colney, où a été érigé le centre d'entrainement des Gunners, plane l'ombre d'un certain Cesc Fabregas. L'enfant de la Masia parti faire sa puberté dans le nord de Londres avant d'y découvrir la vie d'adulte a laissé orphelin toute une équipe en décidant de retrouver la Catalogne et le Barcelonisme en août 2011. Du coup, Arsène Wenger s'est mis en quête de dénicher celui qui pourrait faire oublier son métronome dans le coeur des supporters. Et quoi d'autre qu'un natif de la péninsule ibérique pour y parvenir. Sauf que s'ils se ressemblent sous certains aspects, Fabregas et Cazorla ont pourtant peu de choses en commun.
Mais la venue de ce dernier est un signe de la volonté d'Arsenal de retrouver de sa superbe après les départs de Fabregas donc, mais aussi de Nasri et de Van Persie, partis renforcer les rangs des deux rivaux de Manchester, City et United. L'anecdote qui suit est racontée par Francis Coquelin, joueur français des Gunners, et résume les attentes énormes provoquées par la venue de Cazorla : "Lors du premier entraînement, il y avait tout un tas de petits jeux. A la fin, Lucasz Fabianski est allé en direction d'Arsène Wenger, lui a pris le bras pour lui serrer la main. Le coach n’a pas compris sur le moment, mais le gardien polonais lui a dit : " Merci, coach, merci d’avoir fait signer ce mec ! ".
Dans l'ombre de Cesc
Wenger a donc essayé de façonner sa nouvelle recrue dans le même moule que Fabregas, mais sans vraiment y parvenir. L'actuel meneur de Chelsea, rapidement nourri aux joutes physiques de Premier League, recherche l'efficacité et l'organisation du jeu, tandis que le lutin des Asturies, habitué aux pressing de 3,4 joueurs en Liga, préfère laisser parler son flair, aimant se déplacer sur la largeur du terrain afin de combiner de façon courte ou longue en fonction des situations de jeu. Santi Cazorla , lui-même réfute la comparaison. "Ne me comparez pas à lui, nous n'avons pas le même style de jeu. En plus c'est un symbole d'Arsenal. Je suis encore loin de cela".
Auteur de douze buts et de onze passes décisives pour son premier exercice à l'Emirates, Cazorla devient rapidement le chouchou de l'Emirates et se voit décerner le titre honorifique de Gunner de l'année devant Laurent Koscielny et Theo Walcott. "Le coach me fait évoluer en second attaquant. J’aime ce poste car je m’y sens plus libre. En Angleterre, il y a davantage de rythme, le ballon va sans cesse d’un but à l’autre. C'est différent de la Liga où il y a différents temps de jeu. Mais ça me plaît.", affirme le joueur pour expliquer cette adaptation réussie dans la Perfide Albion.
La saison de la confirmation n'est cependant pas dans la même lignée. Cette fois, c'est Mesut Özil qui est venu poser ses cartons à Londres. Replacé sur le flanc droit ou dans un rôle plus en retrait, l'Espagnol perd de sa superbe même s'il marque à quatre reprises en 30 rencontres. Son travail défensif et la précision de son passing lui permettent cependant de rester une pièce maîtresse même s'il sent dans son dos le souffle des prometteurs Aaron Ramsey et Jack Wilshere.
Reconstuire avec Arsenal et l'Espagne
Quatre ans après avoir du renoncer à la Coupe du monde, Santiago Cazorla peut enfin toucher à son rêve au Brésil. Mais celui-ci tourne rapidement au cauchemar sur le pré de Salvador de Bahia où les Oranje mécaniques mettent à mort la Roja telle un vulgaire taureau. Depuis le banc, l'Asturien assiste au naufrage avant d'être l'acteur impuissant d'une nouvelle débâcle contre le Chili dans le temple du Maracana. Pour le dernier match de poule contre l'Australie, censé sauvé l'honneur d'une Espagne humiliée, le milieu d'Arsenal est titularisé pendant septante minutes avant d'être remplacé par l'ancienne icône de l'Emirates désormais en partance pour le voisin et rival de Chelsea. Les hommes de Del Bosque sauvent les apparences, mais devront se reconstruire s'ils veulent jouer un rôle lors du championnat d'Europe en France.
Reconstruire, c'est le mot qui résonne aussi dans les couloirs de Conley à chaque mercato estival. Cette fois, les Gunners mettent le grappin sur Alexis Sanchez afin de dynamiter leur attaque. Lors du Community Shield, Arsenal déroule contre Manchester City. Cazorla fait le show, marque et donne l'illusion que son club sera capable de lutter pour les lauriers en fin de saison.
L'illusion est douce, belle presque naïve. La Premier League, série à la mode chez les footeux du globe, n'est vieille que de 8 épisodes qu'Arsenal peut déjà ranger ses ambitions au placard, faute d'une défense digne de ce nom. Onze points de retard sur Chelsea, le titre national qui fuit Highbury puis l'Emirates depuis 2004 risque de nouveau de ne pas faire de détour par le nord de Londres en mai prochain.
Reste cette FA Cup dont les Gunners sont les tenants du titre. Bien maigre consolation -éventuelle- pour une équipe aspirant aux sommets de l'Europe avec une philosophie de jeu romantique. Une "Coupe aux grandes oreilles" qui ne leur semble pas non plus promise. De quoi laisser toujours aussi peu remplie l'armoire aux trophées d'un Santi Cazorla qui pourtant mériterait que son étoile brille de façon bien plus étincelante.
Parole de Xavi.
Fabien Chaliaud
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